Un épiphénomène a parfois une portée universelle. Quand le fait divers devient fait social.
Le plus grand défi d’un fait divers, lorsqu’il est raconté au long cours, tient en ce qu’il doit justement dépasser les simples faits.
Dès lors, toutes ces histories vraies et perturbantes qui font parfois les choix gras de la presse doivent dans un livre trouver un écho plus large que les habitants près de chez qui « c’est arrivé ». Patience, observation et empathie sont de mise pour dépasser l’aspect sensationnel et embrasser les faits dans toute leur complexité.